Mon Journal
Editeurs
Les origines
C'est Bernadette Ratier qui est à l'origine de cette nouvelle maison d'édition en août 1946. Elle commence en lançant Mon journal, un hebdomadaire en grand format qui donnera son nom à la fameuse collection. 86 numéros plus tard (du 8 août 1946 au 22 avril 1948), la société des éditions Aventures et Voyages était créée et l'hebdomadaire cédait sa place à des revues de moyen format (plus communément appelées Récits complets) telles que Brik, Yak, puis Brik-Yak (dessinés par Jean Cézard) Marco Polo ou Diavolo. Le format diminuera un peu avec Dakota ou Biribu avant de passer au format de poche au milieu des années 1950 tandis que la pagination augmentait.
C'est Bernadette Ratier qui est à l'origine de cette nouvelle maison d'édition en août 1946. Elle commence en lançant Mon journal, un hebdomadaire en grand format qui donnera son nom à la fameuse collection. 86 numéros plus tard (du 8 août 1946 au 22 avril 1948), la société des éditions Aventures et Voyages était créée et l'hebdomadaire cédait sa place à des revues de moyen format (plus communément appelées Récits complets) telles que Brik, Yak, puis Brik-Yak (dessinés par Jean Cézard) Marco Polo ou Diavolo. Le format diminuera un peu avec Dakota ou Biribu avant de passer au format de poche au milieu des années 1950 tandis que la pagination augmentait.
L’âge d'or
Les titres se multiplient avec une majorité de bandes étrangères d'origine diverses (Italie, Grande-Bretagne, Espagne, Argentine, etc.), mais aussi quelques auteurs locaux ou quelques bandes que l'éditeur fait réaliser à l'étranger comme Akim, Ivanhoé ou Lancelot. Rapidement, les dessinateurs français n'auront plus leur place, mis à part Michel-Paul Giroud comme bouche-trou dans quelques revues. Les scénaristes continuant à travailler pour quelques séries phares comme Ivanhoé, Lancelot ou Sunny Sun.
Le déclin
Au début des années 1980, l'affaire est cédée à Christian Chalmin puis à un groupe d'investisseurs qui, victimes de la désaffection du public, de l'explosion du cours du papier et par manque de compétence, vont faire chuter les ventes.
En 1991, le fonds de commerce concernant les bandes dessinées a été cédé à Mon journal multimédias (Groupe holding édition livre presse / Help) qui réédite quelques anciennes revues : Akim et Capt'ain Swing (Baptisé Mark en Italie) depuis avril 1994, malgré l'échec d’Ivanhoé qui ne connut qu'une renaissance éphémère de janvier à octobre 2000 pour 10 numéros.
En mars 2004, Akim s'est arrêté à son tour après 120 numéros. À ce jour, il ne reste donc plus que Capt’ain Swing comme petit format. Serait-ce la fin d'une époque ? (merci a ce commentaire de Wikipédia bien expliqué où je n'ai rien a rajouter)